La proprioception est un sens intensément mis à contribution dans notre activité sur le tatami.
Il s’agit, en quelque sorte, de la conscience que notre corps a de lui-même. Cela permet des exploits aussi courants que porter un verre à ses lèvres ou tenir debout. C’est donc un sens central dans notre discipline comme dans toutes les activités. Il est pourtant méconnu et jamais évoqué.
Comme tous les sens, il se développe, s’entraîne, s’entretient.
Indispensable à l’équilibre, à l’orientation dans l’espace et à la coordination des mouvements, la proprioception – souvent intitulée 6e sens – fait l’objet de nombreuses études par les scientifiques. Ce sens qui n’a pas d’organe dédié, résulte du traitement de messages nerveux au coeur du cerveau.
Le sixième sens n’a cessé de nourrir les fantasmes. En réalité, nous en possédons effectivement un, mystérieux et enfoui au plus profond de nous-mêmes : la proprioception. Indispensable à notre équilibre, à notre orientation dans l’espace et à la coordination de nos mouvements, pour marcher, courir ou sauter, mais aussi pour écrire ou boutonner sa chemise, ce sens méconnu est aujourd’hui exploré par la science. Si elle n’a pas d’organe dédié, comme les yeux pour la vue ou les oreilles pour l’ouïe, la proprioception résulte du traitement par le cerveau de messages nerveux, portés par des milliers de capteurs au cœur de nos muscles.
Arte propose un passionnant documentaire sur ce “6e sens”. A ne pas manquer.
Diffusions : samedi 8 mai à 22h35 & vendredi 15 mai à 02h15
