Les 7 plis du hakama

La tenue

La pratique nécessite le port d’un keikogi blanc (et d’un sous-vêtement blanc couvrant la poitrine pour les femmes), d’un obi blanc ou noir (ou de la couleur correspondant au grade kyu pour les jeunes) et, le cas échéant, d’un hakama noir ou bleu-nuit.

Les bijoux et accessoires présentant un risque pour soi ou pour les autres sont à proscrire, de même que tout signe distinctif à caractère philosophique, religieux ou politique.

Keikogi

Le keikogi (littéralement, tenue d’entraînement), souvent appelé, à tort, kimono, est composé d’une veste et d’un pantalon traditionnellement en coton renforcé. La veste est plus légère que celle utilisé au judo (judogi) mais plus robuste que celle utilisée au karaté (karategi). Ses manches sont un peu plus courtes pour faciliter la saisie des poignets dans de nombreuses techniques.

Le pantalon est renforcé pour résister aux déplacements à genoux (suwari waza).

De nombreux pratiquants adoptent généralement une tenue de judo, plus facile à se procurer dans les magasins de sports au détriment du confort (épaisseur et chaleur).

Hakama

C’est le nom du sur-pantalon (parfois appelé jupe) noir ou parfois bleu nuit caractéristique de la discipline.

Le hakama facilite les déplacements à genoux (il est aujourd’hui le plus souvent en fibres synthétiques) et résiste très bien à l’usure. On prétend, à tort, qu’il vise à masquer la position des pieds lors des déplacements debout. Mais il semblerait que son port servait autrefois avant tout et simplement de protection.

Les débutants ne portent généralement pas le hakama qui marque alors l’accession à un certain niveau de maîtrise et une ancienneté dans la pratique. Mais cet usage diffère selon les écoles. A Saint-Nazaire Aïkido, le port du hakama marque l’obtention du 2e kyu.

Le hakama ritualise un peu plus la pratique en imposant un pliage particulier que tout pratiquant sérieux se doit de respecter.

Obi

On appelle ainsi la ceinture qui maintien la veste fermée. Sauf éventuellement pour les enfants, le pratiquant garde sa ceinture blanche jusqu’à l’obtention du premier grade dan et de la ceinture noire qui l’accompagne.

Zori

Si l’aïkido se pratique pieds nus, il n’est pas question de se déplacer ainsi hors du tatami. Pour se rendre des différents lieux, et, notamment, des vestiaires au dojo, on chausse en principe des sandales appelées zori. Cette séparation nette entre le tatami et le reste des locaux a pour origine la tradition japonaise et trouve sa justification actuelle dans les questions évidentes d’hygiène.

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